" Hello, Goodbye "
-PANDEMONIUM-
The Story of a lifetime
I'm Unique in the world
And it's terrifiying
Il y a des forces qui nous dépassent dans le monde, rien n'est vraiment comme on l'imagine ou comme on nous le raconte depuis le début de la vie sur terre. Il y a des choses que l'on ne raconte pas, des choses que l'on cache ou que l'on exprime sous forme d'histoire pour faire plaisir à l'imagination des enfants. On ne se demande jamais d'où proviennent les histoires, comment sont nés les monstres qui les font vivre et font frémir les parents, mais si il n'y avait pas une part de vérité alors comme tout ça pourrait prendre vie dans un livre ? Les légendes, les contes contiennent toujours une part de vérité, mais les hommes sont lâches et faibles pour l'avouer, ils préfèrent se cacher derrière des mensonges. Les sorcières existent, mais toutes ne sont pas mauvaises et démoniaques comme on l'écrit dans les livres, certaines sorcières œuvrent pour le bien, grâce à la magie blanche. Elles sont certes peu nombreuses, mais elles sont là, comme toutes autres créatures surnaturelles, toutes existences et toutes ne sont pas mauvaises, c'est comme pour les Hommes, il y a des personnes bonnes, d'autres mauvaises et d'autres qui agissent pour leur propres intérêts. Il arrive parfois que ces êtres surnaturels s'entraident, se mélangent et finissent par s'aimer même si c'est contre nature, c'est arrivé entre une sorcière et un vampire. Un amour hors du commun, un amour impossible conduisant à un phénomène que nul n'avaient encore vu, la naissance d'un être à demi-vampire à demi-sorcière, la seule et unique de son espèce.
Elle n'était pas née de l'amour d'une femme ou d'un homme, comme la plus part des personnes, non elle était de l'amour entre une sorcière et un vampire. C'était un amour controversé, un amour sans avenir parce que l'un finirait par mourir alors que l'autre vivrait éternellement, et puis ça n'était jamais arrivé avant. Les sorciers et les vampires n'avaient jamais vécus en harmonie, alors imaginer qu'un jour deux d'entre eux finiraient par s'aimer et se marier, c'était impensable. Elle n'aurait jamais du venir au monde, ce n'était pas dans l'ordre des choses, c'était totalement contre nature, parce que jusqu'à maintenant, aucun vampire n'avait enfanté, ils n'en étaient normalement pas capable. Mais c'était arrivé, ils ne savaient pas commun, pourquoi, mais c'était arrivé, et ils se retrouvaient maintenant avec une enfant unique entre les mains, une enfant sorcière et vampire à la fois. Ses parents décidèrent de l'appeler Mélody, parce que tous deux avaient apprit à se connaitre et s'aimer sur une simple mélodie et quelques cours de guitares, c'était une sorte d'hommage. On lui donna comme deuxième prénom, Hope, parce qu'elle était symbole d'espoir pour leurs deux peuples, un signe que toute vie peut être possible et que l'amour ne devrait pas se limiter à des barrière futile comme l'âge et l'éternité. Elle était le fruit d'un amour fort, chaleureux et passionnel, le grand amour et rien n'aurait pu la rendre plus fière et plus aimée par ses parents. Le problème quand on est la seule de son espèce, c'est qu'il n'y a personne pour vous renseigner et vous aider sur les questions pratiques et utiles. Devait-elle se nourrir de sang ? Était-elle mortelle ou immortelle ? Grandirait-elle normalement ? Quel genre de pouvoirs aurait-elle ? Personne n'avait de réponses à toutes ces questions, et il n'y en avait nul part dans ce monde, alors, il lui faudrait grandir en trouvant les réponses toute seule. Ses parents se promirent de toujours être là pour elle, peut importe les obstacles ils se promirent de les traverser ensemble, parce que c'est ça être une famille. Mais les promesses sont rarement tenues lorsque l'on vit la vie de Bonnie et Lorenzo StJohn.
Elle n'avait que 3 ans quand son père disparut à tout jamais, elle était trop jeune pour comprendre, trop jeune pour garder des souvenirs de lui. Ce n'était pas la première fois qu'il lui arrivait de mourir -le comble pour un vampire-, mais il y avait toujours eu une solution pour le ramener, ils avaient toujours fonctionné ainsi, quand un ou plusieurs de leurs amis mourraient, ils trouvaient une solution pour le ramener de cet autre monde, mais cette fois, il n'y avait rien à faire. C'est compliqué de comprendre la notion de mort quand on est un enfant de 3 ans, on comprend juste que papa reviendra pas aujourd'hui, mais on comprend pas pourquoi, on se dit qu'il reviendra peut-être demain, ou dans quelques jours, mais les mois puis les années passent et il ne franchit toujours pas la porte de la maison. Mélody avait perdu son père trop jeune, trop vite, trop brutalement et sans y être préparée, heureusement, il lui restait encore sa mère, alors en soit elle n'avait pas tout perdu. Pendant deux ou trois ans, tout allait pour le mieux, peut-être que sa mère attendait juste que la petite fille devienne autonome pour se laisser sombrer et aller dans le désespoir le plus profond. Un père de perdu, une mère devenue alcoolique et droguée enchaînant les centres de désintox, Mélody se retrouvée confiée entre les mains d'un oncle adoptif, directeur d'une école pour les personnes comme elle. La gamine était trimbalée de l'école à la maison où sa mère promettait de ne plus recommençait et puis l'école l'accueilllait à nouveau quelques semaines plus tard, jusqu'à ce qu'elle décide d'y rester définitivement. La maison n'avait rien à lui offrir si ce n'était que des bouteilles sur le sol, des sachets de poudre blanche vide et traînant partout, des seringues et un état de maison déplorable, alors que l'école Salvatore lui offrait la sécurité, de l'amour, une famille tout ce qu'elle n'aurait jamais entre les mains de sa mère. Mais ça ne changeait rien à son problème, elle restait la seule de son espèce, une pièce unique et quand on est unique on se sent vivte seule.
C'était rapidement installée en elle, un sentiment d'abandon tout d'abord par son père, même si ce n'était pas sa faute, mais dans les faits il l'avait abandonné alors qu'il avait promit de toujours être là, puis sa par sa mère qui préférait s'oublier dans l'alcool et la drogue que de gérer sa propre fille. cette ville qui était la sienne, Mystic Falls, ne lui avait apporté que malheur et souffrance, sa place n'était pas ici et elle ne le serait jamais, parce qu'elle refusait de finir comme sa mère ou tous les autres. Peut importe le nombre de fois qu'elle accordait sa confiance et son amour à quelqu'un, il finissait par disparaître lui aussi, cette ville lui disait de partir, alors le matin de ses 18 ans, elle prit ses affaires, laissa un mot et quitta cet endroit de malheur pour New-York. New-York, la ville de tous les rêves, la ville où tout est possible, si elle pouvait trouver sa place quelque part et commencer une nouvelle vie, alors ce serait forcément à New-York, elle en était convaincue. Seulement, la grande ville de New-York n'avait rien à lui offrir de plus, mais l'avantage dans ce genre d'endroit c'est que personne ne nous connait et l'on peut devenir qui l'on veut. Mais quand on ne connait personne dans ce genre de ville, on se sent encore plus seule que jamais, une inscription à la fac, elle avait trouvé un sympathique petit appartement dans le style industriel, merci à l'argent de papa. Tout aurait été parfait si elle n'avait pas été ce genre de personne ayant besoin de sang pour ce nourrir, à Mystic Falls tout était simple à ce sujet, parce qu'elle n'était pas seule, mais là .... c'était tout l'inverse. Elle s'en prit à un homme, qui s'avéra être un vampire bien plus fort et vieux qu'elle, il ne lui fit aucun mal et l'amena simplement dans ce qui semblait être un bar vide -ils faisaient la fermeture-. Ce type Eliséo, la présenta à un sorcier nommé Oliver et s'est ainsi qu'elle se retrouva sous leur protection et avec un job entre les mains, elle faisait maintenant partit du Demonia et de son ivresse. Mélody, avait juré qu'elle n'y resterait pas longtemps, elle ne voulait pas dépendre de quelqu'un mais 3 ans plus tard, elle est toujours là derrière le comptoir en bois massif à servir les clients, ou sur la scène à danser, offrant le plaisir de son corps pour les hommes. Entrez, laissez vous aller et regarder là se déhancher et vous sourire sans jamais gagner sa confiance.